Au suprême
Au suprême tu me conduis
Homme de l’extrême je suis
J’aime le risque et l’émotion
Que je traite avec dérision.
Parfois cela me joue des tours
Mais cela vaut bien le détour,
Il suffit d’une distraction,
C’est le mur des lamentations.
Mais il ne faut rien regretter,
Rechercher la joie, la gaité,
Ne retenir que les couleurs,
Oublier toutes ces douleurs.
A quelque chose malheur est bon,
A ce proverbe, je réponds
Qu’aujourd’hui je suis aveugle,
Un taureau furieux qui meuglent.
Il est vrai que cela est dur
D’être au fond d’un ravin obscur,
De mes pleurs j’en fais un Carême
Et je garde la Foi quand même.
Poème de Michel Hilger