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Résilience après un AVC

Le cerveau est probablement l'organe du corps humain qui reste entouré de la plus grande part d'inconnu et de mystère. Les conséquences d'un accident vasculaire cérébral peuvent être très variables et imprévisible. Il ne faut pas se résigner face aux prognostics des médecins qui peuvent être souvent alarmants et pessimistes.
Le témoignage de Michel Hilger en est l'illustration frappante. Il n'y a pas de déterminisme et l'espoir et l'espérance restent toujours permis.

La vocation de cette page est de recenser des articles relatant des cas de résilience après des accidents vasculaires cérébraux.

Multiples AVC sans déficits fonctionnels

Malheureusement les statistiques sont difficiles : beaucoup d'AVC lorsqu'ils n'entraînent pas la mort laissent des séquelles plus ou moins prononcées. Les médecins chechent généralement à établir un prognostic par la réalisation d'examens d'imagerie (scanner, IRM cérébrale...). Le dogme le plus majoritairement partagé par les neurologues est que chauqe zone du cerveau possède une fonctionnalité propre : par exemple l'aire de Broca dans le lobe frontal est responsable du langage, le lobe temporal est plutôt le siège des sens auditif et olfactif, le lobe occipital de la vision... Des atlas fonctionnels très précis du cerveau ont été établis principalement grâce à l'IRM fonctionnelle. Mais bien sûr ces atlas généraux masquent des particularités individuelles : l'organisation de chauqe cerveau reste unique. C'est pour cela notamment que lorsque des opérations chirurgicales sont réalisées sur le cerveau, garder le cerveau du patient actif en lui demandant de réaliser simultanément une táche de son quotidien (jouer d'un instrument de musique, parler, lire, chanter...) est important afin que le chirurgien puisse être immédiatement alerté en cas d'atteinte d'un région responsable de cette tâche.

Le cas que nous relate Marc Gozlan sur son blog Réalités Biomédicales est assez impressionnant : il s'agit d'une femme de 43 ans vivant en Argentine et victime de multiples AVC hémorragiques et qui n'en garde pratiquement aucune sequelle alors que les lésions au cerveau révélées par l'imagerie semblent très étendues. Les médecins pensent que l'hypothèse de la plasticité cérébrale qui permettrtait au cerveau de se reconfigurer en cas de problème reste insuffisante pour expliquer un tel cas. Certaines personnes ont peut-être des talents cognitifs cachés et qui se révèlent dans la lutte dans l'adversité. Peut-être en sommes-nous tous dotés... La médecine n'en est qu'à ces balbutiement dans la compréhension du cerveau et de tels cas nous rappellent la modestie de nos connaissances sur ce sujet.

Si vous connaissez d'autres cas qui mériteraient de figurer sur cette page, n'hésitez pas à laisser un commentaire.