Les guérisons miraculeuses peuvent être visibles ou plus intérieures, elles peuvent concerner le corps mais visent surtout à être des Signes et à soigner les âmes blessées ou égarées spirituellement. Désormais tout comme le Père Ratti, je peux et me dois de continuer encore et encore à en être missionnaire par le biais de tous mes engagements, de livres, sites, blogs, à travers toutes mes facettes créatives, artistiques et professionnelles.
Mais attention je dois dire que face à des Actes de Foi, des Miracles, le scepticisme surgit toujours et que ces «preuves de la toute puissance de Dieu» peuvent effrayer et déclencher des hostilités. Le doute frappe sans cesse à la porte et il faut continuer à prier et à garder ses constances spirituelles avec persévérance, fidélité et vigilance. Il y a en effet une très «mauvaise mémoire» de toutes les douleurs physiques, ou psychologiques du passé même héréditaires appelées aussi fantômes et qui ont continué de peupler les semaines et les mois qui ont suivi ce dimanche mémorable mais toutes les chaleurs divines elles aussi et à chaque Eucharistie ou moment d’Oraison, s’intensifiaient. C’est exactement similaire à ce qui est retranscrit par les évangélistes, lorsque Jésus rencontre entre La Samarie et La Galilée dix lépreux qui viennent à Lui Le supplier en "Maître". Pris de pitié Jésus leur dit d'aller se montrer au temple de Jérusalem. C’est sur la route que leurs guérisons se produisirent et s’intensifièrent de plus en plus.
Oui, ma guérison a bien commencée en ce 3 avril 2016, mais elle s’est effectivement installée et renforcée dans le temps. Je peux donc certifier aujourd’hui moi aussi, un an après, que l’on peut vivre grâce à Dieu et ce tout au long de son existence, des miracles multiples, des guérisons de blessures profondes et même incurables, vivre des rédemptions, des libérations de façons de vivre, de paralysies, d’idolâtries, de pardons qui semblaient impossibles à offrir. J’y reviendrai plus tard.
La Foi au Christ apporte ce genre d’Extases mais à condition de se décentrer pour mettre Jésus au coeur de sa vie et de ses préoccupations. Le Christ Rédempteur doit devenir le pouls de toute notre vie. Avec Jean Paul Ier appelé le «pape du sourire», je peux dire à tout moment de l’existence : «Prends moi comme je suis ô Seigneur, avec le meilleur que tu as mis en moi mais surtout avec mes épreuves et mes défauts mais fais moi devenir comme Tu le désires» ! Et en ce dimanche de La Miséricorde, alors je me suis senti une nouvelle fois comme "Recréé", mais plus véritablement encore à la «Ressemblance et à l’Image de Dieu» (Icône) pour parvenir enfin à une Paix Véritable. Quand je pense que j’ai failli renoncer à aller à cette retraite tout comme le Père Ratti avant de partir pour Međugorje, tout comme le Christ lui même à la veille de Sa Passion - «Non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux !» .
Il faut savoir qu’il y a chaque année et rien qu'à Lourdes plus de trente guérisons inexpliquées de déclarées ! Sans compter toutes celles qui se passent invisiblement. Après avoir reçu le «Sacrement des malades», j'ai ressenti ma responsabilité de continuer à écrire, à parler, à proclamer toujours plus intensément que subitement la Paix comme la Certitude m’ont envahi avec en plus une belle «lumière intérieure», comme une source chaude qui coule limpide et claire, à foison, sans aucun doute. Une quête qui aura durée pour moi près de 50 ans.
La phrase que j’avais déjà entendu et particulièrement dans mon coma aux soins intensifs «Je suis le chemin, la Vérité et la Vie» m’était devenue réalité profonde. Je dois la proclamer à tous mes «prochains», à La Création, à tous ceux qui croisent mon chemin ! Après ma guérison, Le Seigneur est devenu encore d’avantage le moteur de mon âme et de toute ma vie. Il m’a octroyé une «Mission» dans laquelle il fait alliance avec son Coeur Sacré à laquelle Florence et moi avions consacré notre mariage, notre maison quelques années auparavant - «Va et que tout se passe selon Ta Foi» !