đź“» Radio'Paradise
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🔊 Volume : 100
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Tout comme une belle peinture
Oh toi, magnifique parure,
Un de ces bijoux radieux
Qui me rappelle si bien tes yeux,
Je ne me lasserai jamais
De contempler ma femme aimée.

Comme à l’oreille un doux murmure
MĂ©lodie de quelques mesures,
Le doux son de ta voix m’enchante,
Toi l’inspiratrice démente
De mes créations multiples,
Mon amour se veut sans limite.

Comme une goutte de rosée
Que reflète l’onde irisée,
Tu es la flamme de ma vie,
Le subtil parfum de mes nuits.
Grâces à toi et à tes caresses,
Ma vie rime avec la tendresse.

Le soir, en rentrant du travail, Florence me pose un baiser sur la joue, heureuse que son maladroit de mari réussisse de nouveau ce qu’un enfant de trois ans accomplit sans difficulté. Magnifique Florence ! Avec elle tout est facile, et pourtant nous n’aurions jamais dû nous rencontrer. Quand j’y pense ! Mes parents souhaitaient pour moi selon leurs convictions un «beau et bon mariage» avec une « épouse idéale » à leurs yeux, c’est à dire d’un milieu social équivalent, bourgeois si possible, mais surtout catholique pratiquant. Il ne me serait jamais venu à l’esprit de les contrarier. Le petit Eric avait tant souffert durant plus de trois ans de n’avoir aucune famille, qu’une fois « chez les Hilger », devenu « Michel » il n’avait qu’une obsession : être accepté, les remercier, les « combler » voulant avant tout les rendre fiers, quitte à embellir la réalité par quelques petits mensonges. Le jeune adulte qu’il était devenu avait osé désobéir dans le choix de son métier, il était donc disposé à accepter un mariage qui leur conviendrait.

...

Ceci est un extrait du livre «La mort attendra» écrit par Michel Hilger et Gilbert Bordes. Des informations sur le livre sont disponibles ici.