đź“» Radio'Paradise
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🔊 Volume : 100
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Notre prose

Florence a dû passer beaucoup de temps, hier soir, à nettoyer complètement le parquet. C’est dimanche. Nous devons nous rendre à l’église Saint Martin, ce bel édifice avec son clocher briard classé monument historique du XIIème siècle. C’est en son sein que Florence est venue à moi, que nous avons reçu le sacrement de mariage des mains du franciscain AG Hamman, ami de mon père, c’est là aussi que nos garçons ont reçu le baptême. Nous avons désormais le privilège de n’habiter qu’à quelques centaines de mètres. Nous avons presque l’impression que son clocher est au bout de notre jardin, tout au fond, derrière notre cabane.
Depuis mon retour, je ne cesse de tourner dans ma tête des tas de manières pour pouvoir y aller.
« Je vais prendre la voiture », propose Florence, « Je vais m’arrêter devant l’entrée et les garçons t’aideront à rejoindre une place en bas de la nef ».

Vers six heures du soir, mon frère nous quitte. Il doit partir à l’autre bout du monde pour son métier de capitaine de police qui fait la fierté et même l’admiration des parents. Nous ne nous ressemblons pas, ni physiquement, ni de caractère. Pourtant, dans ses manières, ses intonations de voix, ses goûts prononcés pour l’histoire, la politique, les meubles anciens, on peut vraiment dire que le moule et l’éducation et exigeante «à la Hilger» nous a beaucoup rapprochés. Les deux enfants abandonnés que nous sommes se sentent vraiment frères.
Avec lui, je ne prends pas les mêmes précautions qu’avec mes parents. Je lui dis à l’écart avant qu’il ne parte :

Le soir, vers 19h30, je demande à Florence :